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Tour des Aiguilles Rouges : une aventure alpine inoubliable Bienvenue dans l’univers sauvage et spectaculaire des Aiguilles Rouges ! Ce massif emblématique de Haute-Savoie, qui fait face au Mont-Blanc, offre un itinéraire de trek parmi les plus beaux des Alpes françaises. Dans cet article, nous vous emmenons pour un Tour des Aiguilles Rouges en 3 jours, entre panoramas à couper le souffle, faune sauvage, refuges accueillants et liberté du bivouac. Que vous soyez randonneur aguerri ou passionné de nature, cette boucle saura vous enchanter. source : wikipédia Hugo Da Cunha Aventurier & Blogger Pourquoi faire le Tour des Aiguilles Rouges ? Situées en face du massif du Mont-Blanc, les Aiguilles Rouges tirent leur nom de la teinte ocre de leurs roches riches en fer. Ce massif protégé, en grande partie classé réserve naturelle, est réputé pour sa biodiversité remarquable : bouquetins, chamois, marmottes, gypaètes barbus et une flore alpine variée s’observent tout au long du parcours. Mais c’est surtout pour ses vues spectaculaires sur le Mont-Blanc et ses paysages changeants – entre alpages, lacs glaciaires et crêtes minérales – que l’on choisit de s’élancer ici. Le tour des Aiguilles Rouges en 3 jours permet de s’immerger dans cet environnement sans se presser, en profitant pleinement des reliefs et des lumières. Le parcours en détail (3 jours) Le Tour des Aiguilles Rouges n’est pas un tracé officiellement balisé comme le TMB (Tour du Mont-Blanc), mais un itinéraire d’altitude qui emprunte des sentiers bien entretenus. Il est possible de le débuter à différents points (Le Buet, Argentière, Les Houches…), mais voici un itinéraire classique au départ du Col des Montets : Jour 1 : Col des Montets → Refuge de la Pierre à Bérard Distance : ~7 km / D+ 900 m / 3h à 4h Points forts : la montée en forêt puis dans les alpages, la Cascade de Bérard, vue sur les Drus. Refuge : Le refuge de la Pierre à Bérard (1 928 m), chaleureux, rustique, avec ambiance montagnarde typique. Réservation conseillée l’été. Jour 2 : Refuge de la Pierre à Bérard → Refuge du Lac Blanc Distance : ~11 km / D+ 750 m / D- 400 m / 5h à 6h Points forts : traversée du Vallon de Bérard, panorama exceptionnel sur le massif du Mont-Blanc, passage par l’Aiguillette d’Argentière. Refuge : Le refuge du Lac Blanc (2 352 m), perché au bord du célèbre lac du même nom, offre un cadre unique face aux sommets enneigés. Très fréquenté en haute saison, pensez à réserver plusieurs semaines en avance ! Jour 3 : Lac Blanc → Col des Montets via l’Index ou La Flégère Distance : ~7 km / D- 1000 m / 3h Option : redescente en téléphérique depuis La Flégère ou randonnée jusqu’au col. Ce parcours peut être raccourci ou allongé selon votre rythme. Il est également possible de bivouaquer à certaines altitudes dans le respect de la réglementation (voir plus bas). Est-ce que le Tour des Aiguilles Rouges est difficile ? Ce tour n’est pas considéré comme très difficile, mais il exige une bonne condition physique et un minimum d’expérience en montagne. Les sentiers sont bien tracés, mais quelques portions sont aériennes ou techniques, notamment autour de l’Aiguillette d’Argentière ou du col du Belvédère (si vous choisissez une variante). La difficulté vient surtout du dénivelé cumulé (environ 1 800 m positif sur 3 jours) et de l’exposition potentielle aux intempéries. En cas de brouillard ou d’orage, certains passages peuvent devenir délicats. Les refuges du Tour des Aiguilles Rouges à connaitre Les refuges peuvent être des points de repos et de restauration entre 2 journées (être prévoyant et réserver la nuit et le repas à l’avance). Ils sont aussi des lieux de rencontre, de pause ainsi qu’un point d’ancrage aux autres important tandis que la montagne peut-être imprévisible.   Voici les principaux refuges sur l’itinéraire : Refuge de la Pierre à Bérard : rustique, 36 places, demi-pension possible, accessible dès juin selon l’enneigement. Refuge du Lac Blanc : très fréquenté, accessible à pied ou via La Flégère, 60 places, demi-pension, panorama exceptionnel. Réservations indispensables en été. Refuge de Loriaz (option) : pour une variante par Vallorcine, ambiance paisible avec belle vue sur le Buet. Ces refuges sont souvent ouverts de mi-juin à fin septembre, selon les conditions d’enneigement. En dehors de ces périodes, prévoyez un abri autonome. Peut-on bivouaquer sur le Tour des Aiguilles Rouges ? Oui, mais sous conditions. Dans la réserve naturelle, le bivouac est autorisé uniquement de 19h à 9h, en dehors des sentiers, à plus d’une heure de marche de tout accès motorisé. Le camping (installation durable ou tentes en journée) est interdit. Merci de respecter la faune, de ne pas faire de feu et de redescendre avec tous vos déchets. Un réchaud pour faire cuire les aliments est une meilleure idée que le feu de camp afin d’éviter les incendies, il suffit d’une brèche pour embraser une forêt. Un sac poubelle toujours sur soi permet de transporter les déchets pendant le parcours et de les jeter une fois descendu, ou à un refuge. D’autres règles plus implicites sont à respecter, telles que ne pas faire ses besoins à mons de 100 mètres des sources d’eau, pour éviter de les infecter.   Les plus beaux spots de bivouac se trouvent au-dessus du Lac Cornu ou près du col de Salenton (hors zone protégée). Quelle carte pour le Tour des Aiguilles Rouges ? La carte la plus utile est la IGN Top 25 – 3630 OT Chamonix-Mont-Blanc, qui couvre tout le massif et les variantes possibles. Vous pouvez également utiliser une application comme Visorando, Komoot ou Iphigénie pour suivre votre trace GPS. Des cartes papier sont toujours à privilégier pour plus de sécurité. Quelle est la meilleure période pour faire le Tour ? De mi-juin à fin septembre est la meilleure période. Juin-début juillet : encore de la neige sur les hauteurs, mais une fréquentation faible et des paysages très verts. Juillet-août : chaleur, refuges pleins, mais conditions optimales. Septembre :