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La physique dans le sport : quand les lois de Newton entrent en jeu

La Physique dans le Sport : Quand les Lois de Newton Entrent en Jeu Le sport est souvent perçu comme un domaine purement physique, fait de performance, d’adresse et d’endurance. Pourtant, derrière chaque geste athlétique se cache un univers bien plus profond : la physique. Qu’il s’agisse d’un dunk spectaculaire en NBA, d’un virage en moto GP ou d’un voilier fendant le vent, ce sont les lois de la mécanique qui orchestrent les mouvements. Explorons quelques notions fondamentales de physique à travers des exemples concrets du monde sportif. Hugo Da Cunha Aventurier & Blogger ⚖️ L’inertie : quand le mouvement persiste L’inertie, telle qu’énoncée par la première loi de Newton (appelée aussi principe d’inertie), décrit la tendance naturelle d’un corps à conserver son état initial, que ce soit : un état de repos, s’il est immobile, ou un mouvement rectiligne uniforme, s’il se déplace à vitesse constante en ligne droite.   Pour cela, aucune force extérieure ne doit venir le perturber (comme une poussée, une friction ou une résistance de l’air).   Autrement dit : si rien ne vient perturber un objet, il continue à garder exactement dans le même état de mouvement ou d’immobilité.   Exemple 1 : Une voiture est lancée à 30 km/heure. Le pilote n’effectue plus aucune action susceptible de changer la vitesse ou la direction de la voiture. Imaginons désormais qu’il n’y ait ni résistance de l’air, ni résistance mécanique, ni friction des roues contre le sol, ni obstacle… Dans ce cas, la voiture continuerait à rouler indéfiniment à la même vitesse, sans jamais ralentir. C’est l’inertie.   Exemple 2 : Un joueur de football court à pleine vitesse et il ne s’arrête pas immédiatement lorsqu’il cesse de courir : il ralentit progressivement, car son corps tend à conserver son mouvement. C’est la friction (air, sol) et la résistance musculaire qui viennent peu à peu freiner son inertie. 🌀 Pourquoi le cycliste s’incline vers l’intérieur du virage ? Lorsqu’un cycliste ou un skieur prend un virage serré à grande vitesse, il s’incline vers l’intérieur du virage. Pourquoi ? Pour l’expliquer, nous devons introduire les notions de force centrifuge et force centripète (réelle). 1. La force centrifuge pousse le cycliste qui tourne vers l’extérieur de sa trajectoire. Ce phénomène trouve son origine dans l’inertie, que nous avons déjà abordée. Lorsqu’un cycliste roule en ligne droite puis amorce un virage, son corps tend naturellement à poursuivre sa trajectoire initiale en ligne droite, en raison de cette inertie. À chaque instant du virage, le cycliste ressent une force résultant de la direction qu’il suivait juste avant. Pour mieux visualiser ce phénomène, on peut imaginer le virage comme une succession d’instantanés figés : à chaque image, le cycliste est orienté dans une nouvelle direction. Ainsi, à chaque étape, il perçoit une force qui semble le tirer vers la direction qu’il suivait à l’instant précédent, ce qui crée cette sensation de poussée vers l’extérieur du virage.   Dans le référentiel en mouvement (cycliste à vélo ou skieur), la force centrifuge est donc la force qui attire vers l’extérieur du virage. Dans le référentiel inertiel (extérieur, observateur au sol), cette force centrifuge n’existe pas et n’est que la manifestation de l’inertie. C’est-à-dire qu’elle est la continuité de l’inertie du corps se manifestant à chaque fraction de seconde pendant le virage. 2. La force centripète pour lutter contre la déportation. Pour changer de trajectoire et suivre une courbe, un objet en mouvement – comme un vélo – a besoin d’une force dirigée vers le centre du virage : c’est ce qu’on appelle la force centripète. Cette force agit à l’opposé de la force dite centrifuge. Grâce à la force centripète, le vélo peut suivre la courbe sans partir tout droit.   Quand le cycliste tourne le guidon, il crée cette force centripète, orientant le vélo vers l’intérieur du virage. En plus, le frottement des pneus sur la route joue un rôle important : il aide à contrer la force centrifuge.   Cependant, plus la vitesse augmente ou plus le virage est serré, plus la force centrifuge devient importante. Pour y faire face, le cycliste doit se pencher vers l’intérieur du virage. Ce mouvement permet de renforcer l’effet de la force centripète et d’équilibrer les forces en jeu, gardant ainsi le vélo en trajectoire. ⛵ Quand un voilier va plus vite que le vent Contre-intuitif ? Pas tant que ça. Un voilier moderne, surtout les catamarans ou foilers, peut effectivement dépasser la vitesse du vent apparent. Comment ? Le secret réside dans le principe de portance – le même qui fait voler un avion. La voile, lorsqu’elle est bien orientée (en diagonal par rapport au voilier), agit comme une aile : l’air qui traverse la voile se divise en 2 flux qui circulent à une vitesse différente. La différence de vitesse créée une pression différence sur chaque côté de la voile. La face extérieur, inclinée en diagonale vers le devant du voilier est celle sur laquelle l’air circule le moins vite donc avec le moins de pression. Cette dépression attire le voilier dans cette direction. Ce phénomène s’appelle la portance. Pour ne pas que le voilier se déporte légèrement sur le côté, puisque la voile est orientée en diagonal, des cales et dérives placées sous le bateau annulent la déportation. Ainsi, seule la force propulsive vers l’avant demeure. Pour que ce phénomène de portance fonctionne, le voilier doit naviguer avec un vent réel provenant latéralement à lui. Ainsi, les flux d’air peuvent correctement circuler sur la voile et générer une force propulsive perpendiculaire à la voile sous l’effet de la portance.   Pour mieux comprendre le phénomène en détail, découvrez notre article : pourquoi les voiliers peuvent-ils aller plus vite que le vent ? 🏎️ L’automobile et les mouvements : une chorégraphie physique Avez-vous déjà entendu parler du survirage et du sous-virage ? Tous les pilotes professionnels connaissent ces phénomènes, ce qui les aide à mieux négocier leurs virages.   Pour les comprendre, il est important de d’introduire quelques notions physiques fondamentales

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Pourquoi un voilier peut-il avancer plus vite que le vent ?

Pourquoi un voilier peut-il avancer plus vite que le vent ? Voir un voilier fendre l’eau à toute vitesse peut sembler magique. Plus surprenant encore : certains bateaux à voile peuvent dépasser la vitesse du vent lui-même. Mais comment est-ce possible ? Ne sont-ils pas simplement « poussés » par le vent ? En réalité, tout repose sur une exploitation fine de la physique, et notamment de l’aérodynamique. Dans cet article, découvrez comment un voilier peut aller plus vite que le vent… sans moteur, sans triche, juste avec de l’intelligence et du bon réglage. Hugo Da Cunha Aventurier & Blogger Les différents types de vents à l’œuvre dans l’avancée d’un voilier Lorsqu’on cherche à comprendre si un voilier peut dépasser la vitesse du vent, il est important de comprendre les différents types de vents qui influencent l’avancée du voilier. Ces vents agissent comment des forces complémentaires qui se combinent ou s’annulent.   Le vent réel. C’est le vent naturel déjà présent lorsqu’on est à l’arrêt.   Le vent vitesse. C’est le vent créé par la vitesse du bateau. Pour le comprendre, imaginons que l’on soit en voiture décapotable un jour calme, sans vent réel. A mesure que l’on accélère, on ressent de plus en plus un vent vitesse qui s’installe et décoiffe nos cheveux vers l’arrière. Sa direction est toujours à l’opposé de la direction que l’on prend : si l’on avance tout droit, le vent vitesse souffle dans l’autre sens, donc vers l’arrière. Si on s’arrête, ce vent s’essouffle également.   Le vent apparent. Le vent apparent est le mélange entre le vent réel et le vent vitesse. C’est celui qui fait avancer le bateau. La portance La portance c’est la capacité de la voile courbée à propulser le bateau grâce au vent apparent. La voile est le moteur du voilier, le vent son carburant, et la portance l’énergie mécanique générée par le moteur pour avancer. Le phénomène de portance fonctionne uniquement lorsque le vent réel provient arrive latéralement au bateau. Voici comment fonctionne le phénomène !   Le changement de direction du vent (la déviation) Le vent atteint la voile et change de direction en passant autour d’elle. La voile dévie le vent, créant une « courbure » du flux d’air. Le vent dévié se transforme en une force dirigée perpendiculairement à la direction d’origine du vent. Cette force fait avancer le bateau 🚀. Regardons désormais comment cet air dévié se transforme en force propulsive ! 🤔   La différence de pression (création de force) L’air dévié par la voile se sépare en deux flux qui parcourent la voile d’avant en arrière en même temps. Le flux passant sur le côté extérieur (le côté courbé de la voile) accélère, car il doit parcourir une distance plus longue. À l’inverse, le flux circulant sur le côté intérieur (plus plat, orienté vers le vent apparent) ralentit, car il suit un chemin plus court.   Selon le principe de Bernoulli, plus un fluide accélère, plus la pression qu’il exerce diminue. Ainsi, une pression plus faible s’installe sur le côté extérieur de la voile, et une pression plus forte sur le côté intérieur.   Cette différence de pression génère une force dite de portance, qui agit comme une aspiration vers le côté extérieur de la voile (où il y a dépression). Or, comme cette surface de voile est dirigée en diagonal par rapport à l’axe du bateau, la portance entraîne le voilier vers l’avant en biais. Cependant, la quille et aux dérives du bateau entrent en jeu et s’opposent à cette dérive latérale, permettant au bateau d’aller uniquement vers l’avant. Résultat : le bateau avance. Les mauvaises idées pour dépasser la vitesse du vent. 1. Avancer avec un vent arrière. Avancer avec un vent arrière permet au bateau de s’appuyer sur la force du vent réel pour le propulser vers l’avant. Cependant, il est impossible de dépasser voire même d’égaler la vitesse du vent réel en naviguant ainsi. Pourquoi ? La raison est simple, lorsqu’on navigue dos au vent, le vent vitesse (soufflant d’avant en arrière) va s’opposer au vent réel (soufflant d’arrière en avant). Le vent apparent final ne pourra donc pas être supérieur au vent réel.   Et ce n’est pas tout !   Il y a également les forces de frottements contre l’eau qui s’opposent et ralentissent le bateau : c’est la trainée. Plus le bateau accélère et plus la trainée augmente. Le voilier ne pourra donc pas non plus égaler la vitesse du vent réel puisque les frottements ralentiront le bateau. 2. Avancer contre le vent Naviguer pile face au vent, c’est comme essayer de courir contre un mur d’air : c’est tout simplement impossible. Cette direction se situe dans ce qu’on appelle la zone de non-manœuvrabilité.    Pourquoi ? Parce que dans cette configuration, le vent réel souffle en plein sur l’avant du bateau, et la vitesse du voilier génère un vent vitesse qui vient également de face. La combinaison des deux donne un vent apparent très fort venant droit devant.   Résultat : la voile est frappée de plein fouet par ce vent apparent. Elle ne peut ni le dévier, ni créer de portance, car l’air ne glisse plus le long de la voile — il la claque brutalement. Sans portance, il n’y a pas de force pour avancer : le bateau est figé.   C’est pour cette raison qu’un voilier ne peut pas naviguer pile face au vent. Il doit toujours s’écarter légèrement de cette direction (généralement à plus de 30 à 45° du vent) pour que la voile puisse de nouveau fonctionner comme une aile, et générer de la portance. 3. Avancer « au près » (vent réel à environ 45° à 55° de face par rapport à l’axe d’avancée du bateau). Avancer au près va créer un vent apparent très fort, et le bateau pourra avancer. Cependant, ce n’est pas non plus la meilleure option pour avancer plus vite que le vent. En effet, la force générée par le vent apparent va être en grande partie utilisée

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nuages bas sur fond de montagnes

Quelle est la hauteur des nuages les plus bas ?

Quelle est la hauteur des nuages les plus bas ? Quand le ciel est bas, chargé, ou que la brume colle au sol, on se demande souvent à quelle altitude se forment ces nuages. Certains semblent si proches qu’on pourrait presque les toucher. Alors, quelle est la hauteur des nuages les plus bas ?Quels types de nuages sont concernés ? Et que peuvent-ils nous apprendre sur la météo ? L’article proposé fait le point de manière claire et détaillée, en s’appuyant sur des données météorologiques reconnues. Hugo Da Cunha Aventurier & Blogger Qu’est-ce qu’un nuage bas ? Les météorologues classent les nuages selon leur altitude de formation, répartie en trois grandes catégories : Nuages bas : de la surface jusqu’à ~2 000 mètres Nuages moyens : entre ~2 000 et 6 000 mètres Nuages élevés : au-dessus de 6 000 mètres Un nuage bas est donc un nuage qui se forme à moins de 2 km d’altitude, ce qui en fait les plus visibles, les plus accessibles… et souvent les plus liés aux variations météo ressenties au sol. 📌 Selon Météo-France, les nuages bas sont directement liés aux phénomènes de condensation proches de la surface, souvent en lien avec l’humidité et les différences de température. À quelle hauteur se trouvent les nuages les plus bas ? Les nuages les plus bas peuvent se former dès 50 à 100 mètres d’altitude, parfois au niveau du sol (c’est le cas du brouillard, considéré comme un nuage). En règle générale, les nuages bas se situent dans une fourchette de 100 à 2 000 mètres. Les nuages bas couramment rencontrés : Tableau synthétique des différents nuages bas habituellement rencontrés. Type de nuage Hauteur moyenne Particularité Stratus 100 à 500 mètres du sol Très bas, gris uniforme, météo morne. Stratocumulus 500 à 2 000 mètres du sol Couches souvent ondulées ou morcelées, ciel couvert. Cumulus bas 300 à 1 200 mètres du sol Formes cotonneuses, présents par beau temps mais pouvant évoluer en d’autres nuages pluvieux ou orageux. Brouillard 0 à 100 mètres (épouse le sol) Nuage au ras du sol, réduisant la visibilité, présents par temps humide après une baisse de température. Plus d’informations sur ces types de nuages bas. Stratus : le plus bas et le plus gris Hauteur : Entre 100 et 500 mètres. Apparence : Le stratus se présente sous la forme d’une nappe nuageuse assez plate (donc peu épaisse), de couleur grisée et relativement uniforme. Il peut même passer inaperçu lorsqu’il est très bas. Si son apparence est disloquée par endroits, on l’appelle stratus fractus. Le stratus induit une atmosphère morose, triste. Il s’accompagne souvent d’un temps brumeux et lorsqu’il s’étend jusqu’au sol, il donne naissance au brouillard.  Effet météo : Luminosité faible, bruine fine possible. Photo de nuages stratus bas Photo de stratus Stratocumulus : les vagues du ciel Hauteur : Entre 500 à 2 000 mètres. Aspect : Il se présente sous forme de nappes, de rouleaux, ou encore de taches irrégulières, qui se succèdent avec un aspect plus ou moins morcelé. Il peut prendre la forme d’un banc de nuage plus soudé. Les reliefs sont révélés par les différences de lumière et d’ombre. Le stratocumulus a des teintes grisâtres ou blanchâtres. Quelle météo indique-t-il ? Temps généralement sec et stable mais couvert, associé dans de rares cas à un temps légèrement pluvieux. Fréquence : Très courant en automne et en hiver. Ci-dessous, on voit bien que le stratocumulus est un nuage plus volumineux que le stratus. Photo de stratocumulus en milieu rural Stratocumulus avec couches légères Stratocumulus et coucher de soleil Cumulus bas : les « moutons » du ciel Hauteur : 300 à 1 200 m pour les plus bas Description : Nuages blancs bien définis avec contours nets, base plate et sommet arrondi. Ces nuages sont épais et font penser à des moutons ou chou-fleurs de part leurs formes cotonneuses et arrondies. Le cumulus est souvent présent après un réchauffement atmosphérique des couches d’air basses, ou après une perturbation, il est donc le nuage du beau temps par excellence. Effet météo : Indique un temps plutôt sec. Si la croissance verticale s’étend fortement, un cumulus peut se transformer en cumulus congestus ou en cumulonimbus, avec à la clé des averses ou des orages. Cumulus en campagne Photo de cumulus Cumulus Brouillard : le nuage qui touche le sol Hauteur : 0 à 100 m Nature : Ce nuage en contact direct avec la surface terrestre. Conditions d’apparition : Humidité élevée, air calme et peu sujet au vent, refroidissement nocturne. La nuit, surtout lorsque le ciel est dégagé, la chaleur emmagasinée par le sol durant la journée s’échappe vers l’atmosphère. Le sol, puis l’air qui le surplombe, se refroidissent alors rapidement. Si l’air est suffisamment humide, cette baisse de température de l’air provoque la condensation de la vapeur d’eau en fines gouttelettes, formant ainsi le brouillard. Risques : visibilité réduite, dangereux pour les activités nécessitant une vision claire, dégagée et anticipatoire, telles que la conduite, le parapente, le kayak, ou toute autre activité de vitesse. Comment se forment les nuages bas ? Les nuages bas se forment principalement par un phénomène appelé refroidissement par la base, qui fait référence au processus où l’air humide se refroidit en raison de la température plus basse de la surface qu’il survole. Voici les principaux mécanismes à l’origine de ce refroidissement : – Le mécanisme d’advection. Lorsqu’une masse d’air doux et humide se déplace sur une surface plus froide (comme un sol gelé ou des eaux froides), l’air au contact de la surface se refroidit. Ce refroidissement peut entraîner la condensation de la vapeur d’eau contenue dans l’air, formant ainsi des nuages bas. – Le mécanisme radiatif nocturne. Ce phénomène, déjà évoqué pour le brouillard, se produit surtout la nuit, sous des conditions dégagées. La chaleur accumulée pendant la journée s’échappe dans l’atmosphère, ce qui refroidit rapidement le sol et l’air proche du sol. Cela favorise la condensation de la vapeur d’eau présente dans l’air et entraîne la formation de nuages

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Devenir aventurier

Devenir aventurier Devenir aventurier est un choix de vie fort, il relève d’une volonté de s’accomplir, de découvrir et de dépasser de ce qui préexiste déjà. Vous êtes passionné d’aventure, cela vous a toujours fait rêver ou au contraire vous aimeriez en savoir plus sur le sujet ? Découvrez 4 points de réflexion centrés autour des motivations et du quotidien de l’aventurier. Nous vous partageons également des conseils pour vous aider à choisir votre propre aventure, et plus encore. Devenir aventurier : La quête de l’accomplissement personnel. L’aventure est un chemin unique à chaque personne, où chaque pas mène vers un accomplissement personnel. En empruntant des voies inexplorées, l’aventurier s’éloigne des chemins exploités pour en ouvrir de nouveaux. Que la motivation vienne de la recherche d’inconnu, de la quête d’adrénaline, ou d’un besoin de sens, chaque aventure apporte une croissance intérieure. Elle pousse l’individu à se dépasser, à découvrir des facettes inconnues de lui-même et du monde. Devenir aventurier : L’ouverture à des expériences challengeantes. Une aventure est une expérience bousculée par le défi. Elle révèle presque toujours des obstacles, connus ou inattendus, à surmonter. Le challenge induit par les obstacles est transformateur pour l’individu. L’aventurier va devoir faire appel à des ressources nouvelles ou inexploitées pour parvenir à ses fins, provoquant le changement.   C’est le cas des explorateurs qui s’aventurent dans la Jungle en quête d’une découverte particulière, quelle soit biologique ou autre. Ils se retrouvent livrés à eux-même dans un milieu régit par ses propres règles. Alors, des facteurs nouveaux apparaissent et la notion de contrôle s’efface au profit de l’adaptation et de la vigilance. Face à ce genre de défis, la préparation reste une règle évidente, mais elle n’est pas un objet de maitrise. Elle est plutôt un outil de réussite et de navigation dans un milieu fidèle à lui-même. Devenir aventurier : Le dépassement du confort pour vivre l’instant. Nous avons vu que l’aventure est un affranchissement du connu et un engagement dans un milieu régit par ses propres dynamiques. Cela équivaut à un bond concret hors de sa zone de confort. L’aventurier naviguant dans cet espace va devoir se réinventer. Il va également goûter à la magie de l’instant, avec toutes ses révélations et ses manifestations insoupçonnées. Cette découverte, hors du temps et du connu, se produit avec ouverture. Bien que l’aventurier ne maîtrise pas tout, ses sens et de son esprit s’élargissent, en symbiose avec le monde. Il y a donc une force créatrice qui se trouve loin de sa zone de confort. Le présent pleinement vécu se réinvente, et les perceptions se modifient. Devenir aventurier : Le choix d’une vie hors norme, vécue avec intensité. L’aventure est une bouffée d’adrénaline. Elle apporte de la distance avec la tranquillité de la routine et côtoie le sensationnel. Cela ne veut pas dire qu’elle doit nécessairement faire appel à des sports et des pratiques extrêmes. Non, ce qui compte c’est surtout sous quelle intensité elle est vécue. Imaginez-vous être en train de passer des vacances. Celles-ci se passent relativement bien mais en vous vous y penchant de plus près, vous remarquez qu’elles poursuivent un déroulé linéaire. Il n’y a pas de rebondissements, imprévus, ou de challenges? Pensez-vous que vous pourriez qualifier ces vacances d’aventure? Il est fort probable que vous répondiez non malgré tout l’intérêt que vous pourriez leur accorder. Il manque ce piquant propre à l’aventure.  L’aventure est donc un dépassement du quotidien, c’est un élan de vie qui met l’individu en mouvement et le transcende. Devenir aventurier explorateur : comment trouver son aventure ? Il y a plusieurs critères à prendre en compte avant de trouver ton aventure, celle qui fera écho en vous. Découvre nos meilleurs conseils. 1• Interroge les valeurs qui t’animent. On a tous des valeurs, conscientes ou inconscientes, qui nous animent. Pour bien les connaître, il faut interroger ce qui motive tes choix dans la vie. Tes valeurs sont une partie de toi-même, elles sont un indicateur fiable du type de projet et de cadre susceptibles de te plaire.   Chez Fjord Aventure, nous défendons la liberté, la nature et l’indépendance qu’elles impliquent.  Nous sommes également entraînés par des valeurs de sport et de dépassement de soi.  Toutes ces valeurs sont très utiles pour cadrer les aventures que nous souhaitons vivre. Nous savons par exemple que notre vision de l’aventure se situe dans l’exploration de lieux isolés, lorsque nous sommes confrontés à la nature. A contrario, les lieux bondés de foule métropolitaine ne résonnent pas avec ce que nous souhaitons vivre. Nous sommes également conscients que les projets trop délimités et cadrés, qui ne laissent aucune marge de manœuvre, ne nous correspondent pas.   En résumé, les valeurs sont un terreau d’informations utiles pour créer des aventures en résonance avec toi-même. Commence donc par questionner tes valeurs fondamentales. Si tu as du mal à les connaître, tu peux télécharger sur internet une liste de valeurs. Entoure celles qui te parlent le plus, que tu sembles défendre au quotidien. Ensuite, regroupe les valeurs similaires en une seule et supprime celles qui te semblent secondaires jusqu’à en retenir uniquement 5. 2• Explore tes passions et tes centres d’intérêt. Devenir explorateur aventurier peut être un moyen de transformer ses passions en réalité. Une passion n’est pas toujours quelque chose que l’on vit au quotidien. C’est plutôt un intérêt accru qui se construit sur le socle de valeurs et d’expériences. Pour t’y connecter, navigue au cœur de tes centres d’intérêt, de tes rêves et traverse les champs du possible. Tout comme pour les valeurs, n’oublie pas de te tourner vers ce qui te parle personnellement en essayant de te détacher de l’image renvoyée, auquel cas la réalité pourrait te décevoir. 3• Identifie les explorateurs aventuriers que tu envies. Recherche les explorateurs aventuriers dont les parcours et les périples surmontés te passionnent. Christophe Colomb, Vasco De Gama sont reconnus pour avoir traversé des mers et des océans encore trop peu connues en quête de nouvelles terres. Mike Horn est réputé pour avoir survécu dans

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