Sports d’hiver

Comment utiliser des raquettes de neige

Comment utiliser des raquettes de neige ?

Comment utiliser des raquettes de neige ? Découvrez dans cet article comment utiliser des raquettes de neige. Cet équipement, qui se chausse aux pieds, permet d’avancer plus facilement dans les zones enneigées et verglacées. Il est utilisé pour randonner en montagne en permettant de s’aventurer dans les passages difficiles à pied. Les raquettes de neige sont spécialement conçues pour offrir la meilleure accroche possible sur la glace et la neige et évitent ainsi de glisser. Elles sont donc un gage de sécurité et de confort pour réaliser de belles balades en milieu alpin. Comment utiliser des raquettes selon le type de neige ? • Sur une neige légère et compacte. Sur une neige fine et peu profonde, nous vous recommandons de marcher en « glissant » sur la neige. Ne levez pas excessivement les jambes, car c’est inutile sur ce type de surface et vous allez vous fatiguer plus rapidement.  • Sur une neige verglacée. Sur une surface glacée, l’objectif est de transpercer la glace avec les crampons afin d’assurer un maximum d’adhérence. En effet, les crampons peuvent s’enfoncer moins facilement sur une surface gelée que sur une neige fraîche. Si vous vous trouvez sur un terrain relativement plat, suivez cette méthode. Enfoncez les crampons dans la glace en exerçant une pression verticale partant de la jambe vers le sol, comme si vous tapiez du pied. Privilégiez les petits pas plutôt que les grandes enjambées pour faciliter le mouvement. Vous constaterez que la surface gelée cède facilement, vous permettant ainsi d’avancer avec sécurité.   En descente, c’est la même chose. Mais puisque la pente est inclinée, seul les crampons arrières fournissent une accroche stable. En montée, on incline la chaussure vers l’avant. Ainsi, en donnant un coup de pied vers le bas avec la pointe des pieds, la griffe et les crampons avants pénètrent la glace et créent une accroche. • Sur une neige poudreuse. Sur de la poudreuse, levez bien les jambes à chaque pas pour dégager vos pieds de la neige et avancer plus facilement. Si vous traînez des pieds sur de la poudreuse, alors la neige va s’accumuler sur vos chaussures et les alourdir. Les raquettes sont spécialement larges pour ne s’enfoncer que légèrement dans la poudreuse, mais en contrepartie cela fait plus de surface sur laquelle la neige peut se nicher. Comment utiliser des raquettes de neige selon la typologie du terrain ? • Traverser un passage étroit. Les sentiers exigus nécessitent une technique particulière pour avancer sereinement. La marche en crabe permet de gérer la largeur limitée de la piste et de maîtriser l’équilibre. Positionnez vos pieds de façon latérale par rapport au sentier puis avancez un pied après l’autre (pied avant-pied arrière). Le tronc, bien droit et axé, est le centre d’équilibre. L’ancrage sur les pieds est fort et les bras aident à maintenir la stabilité. • Descendre un passage pentu. Avant d’entamer la descente, verrouillez vos raquettes pour empêcher les talons de se soulever et ne pas perdre l’équilibre.    La descente débute. Dans un premier temps, orientez-vous face à l’aval de la pente et fléchissez bien les genoux pour amortir au maximum la pression de la piste.   Inclinez légèrement le haut du corps en arrière, sans trop forcer afin de ne pas chuter en arrière. Trouvez le bon équilibre.   Ensuite, à chaque pas, appliquez une pression verticale sur le talon pour bien ancrer les crampons arrières dans la neige. L’avant de la raquette est quant à lui suspendu dans le vide, ce qui maintient la raquette en position horizontale (comme sur un terrain plat).   Cette technique est la plus efficace pour descendre une pente raide, mais c’est aussi la plus exigeante au niveau des cuisses! • Descendre un passage peu pentu. Dans les pentes légères à modérées, vous pouvez aisément descendre en zigzag ou en effectuant des courbes. Cela permet de ralentir, garder le contrôle, et absorbez une plus petite portion de pente à chaque pas. Pour la majorité des descentes rencontrées en randonnée alpine, cette technique sera intéressante. • Monter un passage pentu. Pour gravir une pente raide, placez-vous face à la pente et inclinez le haut du corps vers l’amont (vers le sommet de la pente) afin d’éviter de basculer en arrière. Tout au long de l’ascension, gardez vos appuis centrés sur l’avant de vos raquettes. Plus la pente est abrupte, plus il est nécessaire de s’appuyer sur le devant de vos pieds, jusqu’à éventuellement atteindre un équilibre sur la pointe. Ainsi, l’adhérence sur la neige est assurée par la griffe et les crampons avant. Une bonne poussée au niveau des cuisses est également requise pour garantir un bon rythme et fournir l’énergie nécessaire.   Lorsque la pente semble trop raide pour avancer sereinement, vous allez employer une technique connue sous le nom de tailler des marches. Cela consiste à orienter la pointe de la raquette vers le bas, de façon a ce que la griffe avant touche le sol en premier, puis a donner des coups de pieds dans la neige. Ainsi, la neige va se creuser et se tasser, créant une petite plateforme sur laquelle prendre appui.   Sur des pentes moyennement raides, vous pouvez également marcher en crabe, donc avec les pieds plutôt perpendiculaires à la pente. Penchez le corps vers l’amont de la pente puis répartissez votre poids sur la tranche latérale des raquettes, celle orientée vers le sommet. Vous pouvez ouvrir les pieds vers l’extérieur (comme en canard) et légèrement orientés vers le haut de la pente pour plus de facilités pendant la montée. Cela vous permettra de monter en diagonale.   Enfin, pour vous aider à gravir des pentes avec une neige dure et accrocheuse, vous pouvez utiliser la cale de montée, disponible sur les modèles de raquettes récents. La cale de montée surélève le talon et réduit ainsi l’inclinaison perçue d’environ 10 degrés. • Avancer sur un sentier à faible inclinaison. La première technique pour avancer sur un sentier relativement plat est de lever une jambe par-dessus l’autre en gardant les

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Skier dans les bosses

Comment skier dans les bosses ?

Comment skier dans les bosses ? Dans cet article, nous allons vous apprendre comment skier dans les bosses. Que vous soyez sur une piste noire ou que vous devez traverser de courts passages bosselés, vous pourrez appliquer les conseils que nous allons vous transmettre. I. Comment skier dans les bosses ? Voyez-les comme des alliés et non comme des ennemis. Les bosses effraient souvent les débutants et les skieurs intermédiaires. Elles peuvent sembler intimidantes, car elles rendent la piste irrégulière, ce qui exige de la technique et une adaptation constante. Les franchir est également assez physique et éprouvant. Cependant, les bosses ne devraient pas être perçues comme des obstacles. Elles sont avant tout des freins naturels sur la piste. En arrivant sur une bosse et en prenant appui sur elle, vous pouvez vous freiner et ainsi contrôler votre vitesse. Il s’agit donc de ne pas lutter contre la bosse, mais plutôt de s’aider de celle-ci et de l’accompagner pendant sa traversée. II. Peaufinez votre technique à vitesse modérée. Comment skier dans les bosses avec une bonne technique ? Entrainez-vous dans un premier temps en contrôlant votre vitesse. Bon nombre de skieurs, motivés par le défi que les bosses suscitent, essaient de les passer le plus rapidement possible. Pourtant, lorsqu’il n’y a suffisamment pas de maîtrise, c’est soit la chute assurée soit une lutte constante contre les bosses qui commence, ce qui est très éprouvant. Avant de pouvoir slalomer les bosses avec aisance et rapidité, il faut commencer par la base : la technique. Nous vous recommandons donc de peaufiner votre technique à vitesse modérée. Vous développerez ainsi plus facilement les bons réflexes et améliorerez votre lecture du terrain avant de passer à la vitesse supérieure. Les étapes dans le ski, comme dans tout sport, sont très importantes. III. Améliorez votre lecture du terrain. En ski de bosse, il est important d’analyser rapidement le terrain pour anticiper les trajectoires à prendre. Il est généralement recommandé de regarder loin devant vous pendant la descente, c’est-à-dire 3 bosses plus bas, pour prévoir les courbes à engager sur une distance confortable. Cette anticipation donne une marge de manœuvre plus importante, il ne s’agit pas d’être dans la réaction, mais dans l’adaptation. Imaginez à contrario que vous posez le regard sur les premières bosses devant vous. Vous risquez, dans ce cas, d’être rapidement pris au dépourvu par les enchaînements de bosses qui vont se présenter à vous.   La lecture du terrain se développe avec le temps, lorsqu’elle se transforme en expérience et en analyse intelligente. IV. Dissociez le haut et le bas du corps. En ski de bosse, il est important de bien dissocier le haut et le bas du corps. En gardant le haut du corps face à pente, vous maintenez un meilleur équilibre et vous favorisez la rotation des jambes d’un virage à l’autre. Les jambes, quant à elles restent mobiles et effectuent un gros travail de rotation pendant les virages.   Astuce : pensez à garder le bassin souple et flexible pour maintenir le buste face à la pente lorsque les jambes tournent. V. Comment skier dans les bosses ? Amortissez-les grâce à l’avalement. L’avalement est une technique qui permet d’absorber l’impact de la bosse et de maîtriser la vitesse en allégeant les skis. Rappelons que plus un ski est lourd, plus il prend de vitesse et subit le relief. L’avalement consiste donc à fléchir les jambes en les ramenant vers le buste lorsqu’on arrive sur la bosse. De cette manière le ski pèse moins lourd sur la neige, ce qui diminue la pression imposée par la bosse.   Inversement, dans le creux de la bosse, la pression est naturellement réduite, ce qui allège les skis. Pour maintenir le contact avec la piste, il est conseillé de tendre légèrement les jambes afin d’alourdir les skis.   Cette succession de flexions-extensions créée un effet ressort souvent comparé aux amortisseurs d’une voiture. Cela permet de maintenir le contrôle et le contact ski-neige. VI. Plantez votre bâton avant d’enclencher chaque virage. Planter le bâton avant chaque virage permet d’offrir suffisamment de stabilité au skieur pour préparer le changement de direction. Il aide à bien positionner le haut du corps par rapport aux jambes et facilite le transfert du poids vers le ski aval lors du changement de carres. Vous pouvez également utiliser vos bâtons comme des métronomes, afin de maintenir un rythme et une constance lors des virages. VII. La technique pour gravir une bosse avec aisance. Comment skier sur les bosses ? La méthodologie complète pour les traverser avec brio. 1. L’entrée de bosse. Vous vous engagez sur la piste. Dès les premiers instants, vous visualisez le parcours que vous allez prendre. Votre regard est porté loin devant vous et vous permet d’avoir une bonne lecture du terrain. Vous vous apprêtez à prendre votre première bosse. Avant de l’atteindre, vous plantez votre bâton sur la bosse et suffisamment loin devant vous pour enclencher votre premier virage. Vos bras et votre haut du corps sont légèrement en avant par rapport au reste de votre corps, afin de maximiser votre stabilité.    Vous dirigez désormais vos skis pour les caler sur la pente en amont de la bosse. Vous atteignez la bosse et vous fléchissez bien les genoux et vos pieds afin qu’ils remontent vers votre buste. C’est l’avalement. Lorsque vous gravissez la bosse, le haut de votre corps reprend naturellement une position plus neutre et moins avancée par rapport au bas. Une fois au sommet, avancez à nouveau le haut du corps et les bras tout en plongeant les spatules des skis vers l’avant, vous assurant ainsi une stabilité suffisante pour descendre la bosse avec maîtrise. 2. L’amorce du virage. Vous amorcez votre virage au sommet (ou légèrement sur le côté) de la bosse. À ce moment-là, les spatules et les talons de vos skis sont dans le vide, ce qui constitue le meilleur moment pour les faire pivoter. Vous tournez les skis à 45 degrés dans l’autre sens, en direction de la

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Flexion genoux sur piste verglacée ski

Comment skier sur du verglas ? Conseils d’expert.

Comment skier sur du verglas? Conseils d’expert. Dans cet article, nous allons vous expliquer comment skier sur du verglas en toute aisance. Le verglas peut apparaître à tout moment et sur tout type de piste. Pour progresser en ski, il est important de maîtriser cette surface glissante. En perfectionnant votre technique de ski sur verglas, vous améliorez également vos compétences globales sur piste. Les spécificités d’une piste verglacée. Une piste verglacée est très dure et compacte. Elle est nettement plus difficile à transpercer que la poudreuse. Lorsque l’on utilise les carres de ses skis pour la trancher, l’accroche reste légère, car on la pénètre sur une faible profondeur. Une piste verglacée est glissante. C’est dû à la fine pellicule d’eau qui se forme à la surface de la glace suite au frottement. Lorsque le ski entre en contact avec le verglas, la pression et la friction font fondre la glace. En réalité, même un léger contact ou frottement contre la glace suffit pour générer un peu de chaleur pour la faire fondre. Meilleurs tips, comment skier sur du verglas ? I. Couper la neige. Lorsqu’on skie sur une pente verglacée, il est essentiel de bien utiliser les carres pour adhérer au maximum à la piste. Les carres, parties métalliques aiguisées situées sur les côtés des skis, relient le patin (dessous du ski) au chant (partie latérale). Elles permettent la meilleure accroche possible sur la neige.   Pour couper la neige, il ne faut pas pousser sur la jambe extérieure au risque de déraper. Si vous poussez sur votre jambe, vous poussez vos skis vers le bas, ce qui provoque le dérapage. L’objectif est de rester stable sur la surface verglacée en positionnant les carres perpendiculairement à la pente. Concrètement, la surface des carres en contact avec la neige doit être celle reliée au chant du ski, c’est-à-dire sur le côté, et non celle qui touche le patin. Autrement dit, il faut que le dessous du ski soit relevé sans toucher le sol tandis que l’équilibre du skieur et le contact ski neige s’effectue au niveau de l’arête latérale des carres. Explication sous la forme de métaphore. Imaginez que vous épluchez une pomme bien ferme. Si vous essayez de la couper en pressant la lame à plat contre la pomme, même en y mettant toute votre force, vous allez juste érafler la surface sans réellement couper. En revanche, si vous placez la partie tranchante de la lame perpendiculaire à la peau de la pomme et appliquez une pression directement du tranchant vers l’intérieur, le couteau la pénètre sans effort, même si la pomme est dure. En skiant sur du verglas, le même principe s’applique : on place la carre perpendiculairement à la pente pour que le tranchant se positionne sur le verglas. Ensuite, on effectue une pression ciblée et latérale partant de la carre vers la surface gelée pour « mordre » le verglas et le pénétrer. Il ne s’agit donc pas d’appuyer sur les jambes, ce qui ferait déraper le ski, un peu à l’image de la pomme que l’on épluche. II. Abaisser le centre de gravité. Vous devez abaisser votre centre de gravité pour mieux absorber les irrégularités du terrain. Si vous vous tenez en extension, vous risquez de subir le terrain et de perdre l’équilibre. Pour abaisser votre centre de gravité, la clé est donc de fléchir les genoux. III. Garder le corps souple. Une erreur courante chez les skieurs qui appréhendent les plaques de verglas est qu’ils se raidissent lorsqu’ils arrivent sur la surface gelée. En faisant cela, il y a évidemment une volonté de gagner en contrôle en s’appuyant sur le ski extérieur et en luttant contre le terrain. Pourtant, c’est une grosse erreur, car ça va plutôt amener le haut du corps vers le haut de la pente tout en apportant une pression sur les skis vers le bas de pente, déstabilisant inévitablement l’équilibre du skieur. Si le skieur parvient tout de même à garder l’équilibre, ce qui est possible, les skis peineront alors à bien accrocher le verglas et auront tendance à claquer. Gardez donc le corps souple ! IV. Effectuer la prise de carre sur le ski extérieur. Lorsque vous prenez un virage, l’appui dominant et le poids du corps doivent essentiellement se concentrer sur le ski extérieur. C’est important, car c’est sur ce ski que le contrôle de la trajectoire et de l’équilibre se font. Imaginons maintenant que vous utilisez le ski intérieur pour vous diriger. Votre corps va naturellement s’incliner vers le haut de la piste et vous deviendrez instable sur vos skis, votre trajectoire va également devenir incertaine. Pensez donc bien à vous positionner sur le ski extérieur, c’est un conseil qui s’applique à la plupart des situations à ski. V. Adopter une position de skis un peu plus large. Ce conseil s’adresse surtout aux skieurs qui rident avec les skis très serrés. Que l’on soit clair, ce n’est pas une mauvaise chose de garder les skis proches l’un de l’autre et cela témoigne même un beau bagage technique ! Cependant, il est parfois difficile d’être parfaitement stable sur les plaques de verglas avec les skis serrés, une position de jambes un peu plus large vient alors renforcer les appuis. Ce petit tip peut aider à passer les passages verglacés avec plus de contrôle. VI. Vérifier son équipement. Pour skier sur du verglas, vous devez vous assurer que les carres de vos skis soient bien affûtées. Si elles sont suffisamment tranchantes, elles pourront couper efficacement la neige. Si elles sont abrasées, vous aurez du mal à pénétrer et accrocher le verglas, même avec une bonne technique. Lorsque vous louez vos skis, pensez donc à demander aux conseillers de vérifier l’état des carres. Si vous possédez vos propres skis, entretenez-les régulièrement. À l’instar d’un couteau, les carres perdent progressivement de leur tranchant avec l’usage et les frottements, d’où l’importance d’un affûtage régulier. VII. Comment skier sur du verglas : apprendre à lire le terrain. Une bonne lecture du terrain permet d’anticiper les

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technique ski piste noire : virage court coupé

Améliorer sa technique ski piste noire

Technique ski piste noire Skier avec une parfaite aisance sur tout types de pistes dont les noires est un peu le graal de tout skieur. Dans cet article nous allons vous partager la technique ski piste noire utilisée par les plus expérimentés. Hugo Da Cunha Aventurier & Blogger Les caractéristiques techniques d’une piste noire Une piste noire est une piste qui a une niveau d’inclinaison relativement élevé et une certaine variabilité dans le terrain, avec notamment des bosses ou d’autres obstacles naturels. Ces pistes demandent une exigence physique et technique particulière, c’est pourquoi elles ne sont pas adaptées à tous les skieurs. Pour les descendre avec aisance, une maîtrise technique adéquate est requise. Le virage court coupé, la technique ski sur piste noire. Le virage court coupé consiste à fendre la neige en réalisant des virages techniques de faible amplitude. L’objectif est de couper la neige à chaque virage. A la différence du virage coupé long (ou carving) les transitions de chaque côté sont rapides et énergiques. L’engagement physique du virage coupé court est conséquent, c’est pourquoi une grande solidité sur les jambes est de mise. Une fois acquis, le virage coupé court permet de skier tout type de pistes avec aisance et élégance, il est une technique ski piste noire de premier choix.   Découvrez la recette pour le réussir et briller sur tout type de terrain (piste noire, rouge, freeride). 1. Le déclenchement du virage court coupé et la prise de vitesse. Le virage, d’un côté ou de l’autre, est initié. On va couper la neige avec la carre des skis (surface latérale du ski). L’appui est principalement sur le ski extérieur. Les tibias sont appuyés contre la languette de la chaussure et le poids du corps est centré vers l’avant, avec une exagération de la position du buste vers la pente.   Pour mieux diriger le virage, on effectue une poussée de genoux. Cette dernière consiste en un fléchissement des genoux en direction du virage et légèrement vers le haut de la piste, augmentant l’angulation du corps.   Durant cette phase de virage, la vitesse et la pression augmentent rapidement. Le but est de résister à cette pression, cette intensité afin de préparer au mieux le changement de direction imminent. Voyons maintenant comment changer de direction. 2. La sortie du virage court coupé et le changement de direction. Il est temps de changer de direction. Pour faciliter le changement de côté, on effectue un avalement, c’est à dire que l’on rétracte les jambes vers soi. Il ne s’agit pas d’un simple flexion car le buste ne descend pas, ce sont les jambes qui montent. Le corps est ainsi allégé.     Lorsque l’on change de direction, le poids du haut du corps se déplace naturellement légèrement vers l’arrière. On le réoriente donc volontairement vers l’avant pour faciliter le changement de carre d’un ski à l’autre.      Durant le changement de direction, on appuie sur le ski extérieur, celui-ci va guider le prochain virage. Une fois le basculement de côté effectué, on entre à nouveau dans une phase de déclenchement de virage et de prise de vitesse avec une poussée de genoux, une augmentation de l’inclinaison et de l’angulation, un appui languette, une inclinaison du corps en avant… Exercice pour travailler sur les phases de flexion et d’extension utilisées simultanément dans le virage coupé court. Avant d’initier le virage et pendant le changement de direction, élevez les bras pour étirer le corps. Une fois le virage amorcé, placez les mains sur les genoux. Ressentez le changement du centre de gravité de votre corps, plus bas pendant la flexion et plus haut pendant l’extension. 3. L’importance de la dissociation entre haut et bas du corps (technique ski piste noire). Imaginez votre corps divisé en 2 parties indépendantes l’une de l’autre, le haut du corps et le bas du corps. Tandis que le haut du corps est droit et face à pente, demandant un bon gainage, le bas du corps est quant à lui plus mobile. Le bas du corps donne la direction et l’impulsion dans les virages. Le haut du corps fixe aide dans le changement de carre d’un ski à l’autre. Exercices pour gagner en mobilité : Dans les champs bosses en bord de piste, effectuez les virages tout en conservant les épaules orientées vers le bas de la pente. Sur une piste bleu ou rouge sur laquelle vous êtes à l’aise, tenez vos bâtons droit devant vous pour encadrer le bas de la piste entre les deux. Inclinez si besoin les bâtons vers le haut, dans le sens inverse de leur utilisation normale, pour ne pas qu’ils vous gênent. Ensuite, effectuez les virages en veillant à ce que le bas de piste reste visible entre les deux bâtons placés devant vous. 4. Garder le contact ski-neige. Le virage coupé court s’effectue en conservant au maximum le contact ski-neige. Sur les pistes noires, le contact des skis sur la neige est maintenu en absorbant au maximum les irrégularités du terrain. Pour cela on contrôle la pression mise sur les skis, on joue sur les flexions (souples) de genoux et on garde le corps bien centré. Pour le centrage, cela rejoint ce que nous avons déjà vu : le corps est penché en avant pendant le virage, à la sortie du virage (changement de direction) le corps est naturellement amené vers l’arrière, on ravale donc les jambes et on replace à nouveau le poids du corps vers l’avant. Le virage coupé court, l’une des meilleures techniques ski piste noire. Le virage coupé court, un dérivé plus technique du carving, n’est pas facile à maîtriser mais il vous permettra de passer un pallier au dessus. Que vous souhaitez progresser sur piste rouges, noire, freeride… alors vous devriez envisager de l’apprendre. Nous espérons que ces conseils vous aideront dans votre apprentissage, n’hésitez pas toutefois à contacter un moniteur de ski pour le mettre en pratique avec des conseils personnalisés en temps réel.   Voici en complément une vidéo YouTube

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Skier dans la poudreuse, les virages

Comment bien skier dans la poudreuse, en hors-piste ?

Comment bien skier dans la poudreuse, en hors-piste ? Nos conseils pour bien skier dans la poudreuse Skier dans la poudreuse est une histoire d’équilibre, de vitesse et de technique. Voici un condensé des meilleurs conseils pour réussir à skier dans de la poudreuse. I. Comment bien skier dans la poudreuse, l’équilibre. Gardez les skis proches l’un de l’autre. En maintenant les skis proches l’un de l’autre, vous augmentez leur portance, c’est-à-dire que les ski vont moins s’enfoncer dans la neige. Ainsi, vous gagnez en équilibre et en vitesse. Vous pouvez toutefois espacer vos skis par le haut. Certaines situations, telles qu’un virage dans une pente abrupte, peuvent nécessiter de lever le ski intérieur vers le haut par une flexion du genou afin de transférer du poids vers le ski extérieur. Équilibrez le poids sur les deux pieds. Dans la poudreuse, le poids du corps doit être plutôt réparti sur les deux pieds, contrairement au ski sur une surface damée. Toutefois, dans un virage en poudreuse, il est possible d’exercer une pression légèrement plus importante sur le ski extérieur mais cela dépend des ressentis de chacun, l’essentiel est de rester léger dans le virage. 3. Centrez votre poids au niveau des bottes. Votre centre de masse doit être le plus droit possible afin que vous puissiez gagner en équilibre et en fluidité lorsque vous skiez. Si vous êtes trop en arrière, vous aurez des difficultés à tourner et vous userez vos genoux. Au contraire, si vous êtes trop en avant, vous risquez de chuter face à la piste. Repère : Si vous appuyez trop sur vos spatules pendant le virage, alors vous n’êtes probablement pas droit. II. Comment bien skier dans la poudreuse, la gestion des virages. Négociez les virages grâce à l’effet ressort. L’effet ressort c’est un léger rebond au moment du virage qui va vous aider à sortir vos skis de la neige afin que puissiez tourner dans la poudreuse.   Voici comment procéder. Lorsque vous initiez un virage, vous allez dans un premier temps détendre vos jambes. Détendre les jambes va permettre de tasser la neige sous vos skis et ainsi de créer un plateau neigeux qui va vous servir d’appui. Prenez ensuite une impulsion sur ce plateau en vous surélevant pour sortir légèrement de la neige. Directement, tournez en faisant pivoter les pieds tout en laissant les genoux remonter vers le buste. La réception du virage se fait donc les genoux fléchis. Engagez-vous vers le prochain virage puis recommencez. Avec un peu d’entrainement, vous pourrez négocier de magnifiques virages et prendre de plus en plus de plaisir. Prenez moins de virages pour garder plus de vitesse. Prenez des virages en forme de U plutôt qu’en forme de V. En prenant le temps de réaliser le virage, il est plus facile de gérer son équilibre. Cela permet également de mieux répartir le poids sur les skis, permettant ainsi de ne pas casser le plateau neigeux sur lequel on prend appui pour tourner (voir conseil 4). Enfin, le fait d’arrondir les virages permet de prendre plus de vitesse.   Comment réaliser les virages en U ? Lorsque vous initiez un virage, vous allez vous retrouver face à la pente, à ce moment-là conservez cette position pendant quelques instants, comptez 1,2 dans votre tête, puis finalisez le virage en inclinant les genoux vers l’intérieur du prochain virage. Tandis que les pieds tournent, gardez le buste face de la pente pendant vos virages. III. Comment bien skier dans la poudreuse, la fluidité posturale. Gardez une posture athlétique. Mettez pour cela les épaules et les mains en avant. Fléchissez les genoux (cela permet de mieux absorber le terrain, les irrégularités et les chocs). Ils doivent être la partie du corps la plus en avant. Les hanches, quant à elles, doivent être vers l’arrière. Le tibia est collé contre le devant de la botte. Les abdos sont gainés et le haut du corps reste droit, voir conseil numéro 3. Avec cette posture, vous aurez plus de fluidité, de souplesse et de réactivité lorsque vous vous aventurez dans la poudreuse. 9. Pré-visualisez vos virages.   La visualisation est au coeur de beaucoup de sports, que ce soit en vtt, snowboard, escalade… Au ski, c’est une mentalisation de la façon dont on va entreprendre la descente. Avec une bonne lecture du terrain, en peut pré-visualiser ses futures trajectoires et s’engager avec plus d’aisance. Les skieurs expérimentés préconisent par exemple, dans les champs de bosse, de poser son regard 3 bosses en avance pour préparer ses virages. Prenons l’exemple de la conduite automobile, l’un des premiers conseils donné par les moniteurs est de poser son regard loin devant soi. La mécanique qui se joue derrière reste globalement la même qu’au ski. En regardant plusieurs mètres devant, on s’offre de la réactivité et la possibilité d’ajuster sa conduite. ** Conseil bonus ** Veillez à ce que la spatule de votre ski (le devant du ski) reste légèrement immergé dans la neige pendant la descente.   Appliquez ces conseils pour peaufiner votre technique ski hors piste puis faites le plein d’adrénaline grâce à la sensation de flottaison ressentie avec une bonne maîtrise en poudreuse. Skier dans la poudreuse : Les erreurs fréquentes Erreur 1 : Se pencher trop en arrière sur ses skis. L’erreur la plus courante en ski poudreuse est de se pencher trop en arrière. En faisant cela, on perd beaucoup de contrôle et de stabilité pendant sa glisse. Il est donc essentiel de garder une position équilibrée. Il ne faut pas se pencher trop en avant pour éviter que les spatules ne plongent dans la neige, mais il est tout aussi important de ne pas se pencher trop en arrière, afin de conserver le contrôle de la descente et des trajectoires. Erreur 2 : Un appui excessif sur les carres. En hors-piste, l’utilisation des carres doit être plus légère qu’en piste damée, où elles permettent de mordre la neige et d’assurer un contrôle précis. Dans la poudreuse, une pression trop prononcée sur les carres

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Stage ski hors-piste Chamonix

Stage Ski Hors Piste Chamonix : retour d’expérience

Stage Ski Hors Piste Chamonix : retour d’expérience Hugo Da Cunha Aventurier & Blogger En février 2022, je partais à Chamonix – Argentière pour un court séjour de 4 jours durant lequel j’ai été immergé au cœur des Alpes, loin des pistes. Je souhaitais découvrir une nouvelle façon de concevoir le ski, m’éloigner des sentiers aménagés pour découvrir la liberté des grands espaces. J’avais une idée plutôt vague de ce que je pourrais ressentir dans cette nouvelle pratique. Toutefois, j’en suis ressorti avec une expérience et une nouvelle vision du ski hors-piste et je vais vous la partager. Je me suis tourné vers un stage hors-piste à Chamonix organisé par l’UCPA, incluant un package complet (hébergement, cours, repas, chalet partagé) à un tarif avantageux. Le cadre du stage était vraiment à part. Le domaine skiable de Chamonix : Argentière – Grand Monnet se situe au pied des plus grands massifs des Alpes. La chaine du Mont-Blanc et le Mont-Blanc en lui-même surplombent la station. J’ai tout de suite ressenti une sensation de grandeur avec des sommets surplombant la station et dépassant aisément les 4000 mètres.  Mon aventure n’a failli pas avoir lieu. 1 semaine avant la date du séjour, l’inévitable s’est produit… Après une course effrénée pour rejoindre un bus, je me fis une belle entorse à la cheville, compromettant mon séjour. Malheureusement, n’ayant pas souscrit à une assurance, je ne pouvais pas me faire rembourser et je n’avais pas la possibilité de décaler le séjour. Face à cette situation difficile, je pris donc une décision risquée, celle d’aller à mon séjour malgré cette blessure. Le jour J, je ne me présentais pas à la première session de hors-piste pour tester sur des pistes balisées ma cheville encore blessée. Mon ressenti fut positif, mon expérience de ski hors-piste pourrait enfin commencer le lendemain⛷. Mes premières sensations en ski hors-piste. C’est ainsi que le matin suivant, je rejoignis le groupe puis nous partîmes en direction de la vallée de Vallorcine au niveau de la section skiable de Balme. Pour mieux vous repérer, voici le plan de la station ci-dessous. Le domaine skiable de Chamonix – Argentière est divisé en deux (Les Grands Montets d’un côté, et Balme – Vallorcine de l’autre). Un trajet en bus ou en voiture est nécessaire pour passer d’une vallée à l’autre La session débuta au niveau d’une section de hors-piste assez vallonnée et irrégulière. Dès les premières sensations, je sentis que j’allais devoir accepter un peu plus de pression au niveau de ma cheville. L’engagement physique du hors-piste m’a tout de suite surpris.  Un sentiment d’appréhension monta pour ma blessure mais l’excitation du moment le tempéra aussitôt. Au fur et à mesure que nous descendions la pente, le terrain que nous empruntions se modifiait. Le paysage dénudé et rocailleux cédait progressivement la place à la forêt. Des corniches, des couloirs… et des obstacles. Nous prîmes une télécabine pour remonter à la Tête de Balme, située à 2321 mètres d’altitude. J’appris sur le coup que nous allions skier sous une corniche. Une corniche, c’est une accumulation de neige formée par le vent, souvent située sur une crête, qui est de nature très instable. Pour cela, 20 minutes d’ascension à pied nous permîmes de rejoindre un plateau isolé. Du haut de ce dernier, situé au milieu de sommets encore plus imposants, c’est toute la grandeur de la montagne qui s’exposa devant nous. Ce beau moment nous rappela une fois de plus la beauté des Alpes françaises. Mais il fallait déjà repartir vers l’aventure qui nous attendait. Les skis aux pieds, on traversa un vallon puis on rejoignit un second plateau débouchant sur le couloir que nous allions skier. A droite de nous et en surplomb, la fameuse corniche de neige, perchée dans le vide, menaçait de s’effondrer. Une avalanche avait d’ailleurs eu lieu à cet endroit-là deux semaines auparavant.  A ce moment-là, un boost d’adrénaline monta en moi!  Mon tour était venu et je m’élançais dans une neige encore fraîche et préservée. Il ne fallait pas que je tombe pour me mettre en sécurité de l’autre côté de la piste. Je restais concentré au cas ou le moindre imprévu se produirait. Je n’avais pas encore franchi la moitié du passage et la neige, plus molle et épaisse, commençait à céder sous mes pieds. Je jetais à nouveau un coup d’oeil en amont là ou le vent, en s’écrasant contre la corniche, soulevait une multitude de particules de neige. Je n’avais qu’une chose à faire, continuer tout droit et atteindre le point d’arrivée. Je redoublais de vigilance et arrivais de l’autre côté du sentier.   Plus bas, en aval, nous nous sommes ensuite retrouvés face à un autre obstacle. Un passage très étroit nous empêchait de continuer debout skis aux pieds. Nous avons donc utilisé la technique du “ramper” pour le traverser.  Cette technique consiste à s’asseoir, skis en avant et en s’aidant de ses mains, pour franchir un passage étroit et peu accessible à ski. Ce ne fut pas évident, et la coopération mêlée à la rigueur personnelle de chacun, nous a permis de tous franchir le passage avec sécurité. L’après-midi, nous partions pour encore plus d’aventure. Nous nous sommes aventurés encore plus loin dans la montagne jusqu’à arriver au pied d’un long et imposant couloir au milieu de sapins et de rochers. Cette descente fut probablement la plus belle et la plus agréable de toutes. Au fil de l’expérience, le sens du mot liberté devenait de plus en plus fort. Voici une vidéo pour vous donner un aperçu : https://fjordaventure.fr/wp-content/uploads/2023/10/IMG_0212.mov#t=0.2 Stage Ski Hors Piste Chamonix : des sentiers plus ou moins techniques pour skieur confirmé à avancé Une autre descente, accessible par le télésiège Chavanne, m’a marquée par sa technicité.    La pente, mal définie et raide, s’étalait sur un dénivelé supérieur à 1 km au cœur des arbres. En hors-piste, aucun terrain ne se ressemble et certains, comme celui-ci, sont beaucoup plus difficiles que d’autres. J’ai dû maintenir une observation accrue et constante pour deviner la piste et les obstacles potentiels. Durant la descente,

Stage Ski Hors Piste Chamonix : retour d’expérience Lire la suite »

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